Bulletin Technologie - Juillet 2009Les contrôles d’éclairage et leurs applicationsProcéder à l’installation d’un équipement de contrôle ou de commande de l’éclairage peut s’avérer une mesure très rentable dans un bâtiment. La commande de l’éclairage peut se faire de façon simple par l’installation de minuteries ou d’un œil magique (cellules photo-luminescentes). On peut également miser sur l’installation d’un système plus complexe avec l’aide de commandes d’éclairage informatisées pouvant être intégrées aux systèmes de contrôle automatique du bâtiment. Le contrôle de l’éclairage entraîne la réalisation d’économies importantes en ne fournissant que la quantité d’éclairage suffisante selon la tâche à effectuer et seulement lorsque c’est nécessaire. En guise d’exemple d’économie d’énergie, prenons en considération une salle de conférence dans un hôtel alimentée par des luminaires incandescents inutilement allumés pour un total de 10 heures par semaine. Étalée sur une année complète, cette perte d’énergie se chiffre à environ 185$. Ce gaspillage pourrait être évité facilement en faisant l’installation d’un simple détecteur de présence (coût d’environ 150$). L’installation de commandes d’éclairage se montre donc comme un moyen additionnel pour diminuer les coûts d’énergie reliés à l’éclairage et est un complément au remplacement des luminaires par des luminaires plus efficaces. De plus, les fournisseurs d’énergie tels qu’Hydro-Québec et certaines instances gouvernementales offrent un appui financier pour encourager l’installation de ce type d’équipement. Les types de commande d’éclairageIl existe plusieurs équipements intéressants pour contrôler l’éclairage qui permettent de faire des économies intéressantes d’énergie. Ces équipements s’adaptent au cycle d’occupation des occupants d’un bâtiment et peuvent également tirer avantage de la lumière naturelle de façon optimale. Nous présentons ici les plus populaires avec leurs applications respectives les plus courantes:
Les avantagesL’avantage premier des commandes d’éclairage est l’économie d’énergie. Ces équipements permettent d’éviter le gaspillage et d’utiliser l’éclairage que lorsque nécessaire. Ils suscitent normalement une période de récupération sur investissement de 1 à 3 ans dépendant de l’application. Dans certain cas, on peut même s’attendre à rembourser son investissement en quelques mois seulement. Le contrôle d’éclairage s’avère également être une solution idéale pour assurer le confort de vos locataires, résidents, clients et employés. Il permet d’assurer une plus grande flexibilité et d’ajuster le niveau d’éclairage de façon optimale tout en réduisant les coûts. Finalement, les contrôles d’éclairage peuvent contribuer à l’obtention de certifications vertes telles que LEED, BOMA Best ou Clé verte pour le domaine hôtelier. Les certifications sont de plus en plus importantes pour démontrer l’implication des organisations dans le développement durable. Appuis financiers disponiblesHydro-Québec et Ressources Naturelles Canada offrent un appui financier afin d’encourager l’investissement dans les commandes d’éclairage. On peut obtenir entre 0,05$ et 0,15$ du kWh annuel économisé dans le cas d’Hydro-Québec et d’environ 0,04$ du kWh pour Ressources Naturelles Canada. Pour avoir accès aux subventions, on doit présenter une demande préparée par une firme d’ingénierie spécialisée telle eco2max. SourcesChoix du mode de gestion (Éclairage), CD-ROM Energie +, Ministère de la région Wallonne DGTRE Lighting Upgrade Technologies, United State Environmental Protection Agency, September 1998.
Commande d’éclairage (2002), Fiche technique, Ressources Naturelles Canada Standard Ashrae 90.1 2004 Energy Standard for Buildings Except Low-Rise Residential Buildings, Ashrae Programme Mieux Consommé, Optimisation Énergétique des bâtiments, Hydro-Québechttp://www.hydroquebec.com/affaires/appui_batiments/index.html Incitatif écoÉNERGIE Rénovation pour les bâtiments, Ressources Naturelles Canada http://oee.nrcan.gc.ca/commerciaux/appui-financier/existant/ameliorations/index.cfm?attr=0 Trousse de reference, Canadian Green Building Council, décembre 2004. |